Vers le burn-out en 6 étapes

« On ne sombre pas ainsi dans le burn-out du jour au lendemain. C’est un mal qui surgit progressivement, un processus lent et sournois.

Il provient toujours d’une surcharge relative au travail. L’équilibre entre vous-même et la situation au travail s’écroule. C’est ce que nous apprend un expert en burn-out.

Les différentes phases

Le processus de burn-out connaît différentes phases. On est d’abord plein d’enthousiasme, d’implication, et d’ambition. Puis cela tourne au stress permanent, à la surcharge, voire même à l’épuisement. C’est un processus lent. Donc, nous ne nous en rendons pas compte très vite. Plus tôt vous réagissez, plus facilement vous pouvez vous tirer d’affaire. Plus longtemps vous persistez, plus votre processus de guérison va durer et il vous faudra une aide professionnelle pour vous en remettre.

Mais à qui cela profite ? Exemple : le présentéisme, selon Sylvaine Pascual, coach spécialiste en relations humaines, est tout aussi mauvais que l’absentéisme. Il nous conduit à aller au travail alors que nous n’en sommes plus capables, et il coûte ! Non seulement au salarié qui repousse ses limites, frise le burn-out et de ce fait, l’incapacité totale. Mais de ce fait, il revient cher aux entreprises également.

Les 6 grandes phases du burn-out ne sont pas parfaitement distinctes. Elles n’arrivent pas toutes et elles peuvent suivre un ordre différent, selon les individus.

Déroulement type d’un processus de burn-out 

1. Prestations au sommet

Vous êtes plein d’enthousiasme, entièrement impliqué. Vous avez le sens des responsabilités et votre but est de livrer du bon travail. Vous posez des objectifs élevés envers vous-même. Vous prestez régulièrement des heures supplémentaires. Vous mettez beaucoup d’énergie dans votre travail, vous êtes très concerné et vous vous amusez. Vous vivez bien la pression. Mais vous restez régulièrement sous pression, vous vous négligez vous-même. Vous voulez que l’on vous trouve sympathique et que l’on vous considère comme un bon collaborateur. En bref, vous êtes consciencieux.

2. Vous donnez de trop

Vous êtes de plus en plus occupé. A la maison, vous avez du mal à laisser le travail de côté. Vous l’observez, vous êtes préoccupé. Vous vous en faites beaucoup et vous ne pouvez rien y changer. Vous avez besoin de repos et de détente, mais vous vous le refusez. Et bien oui, car ‘le travail doit tout de même se faire’. Mais vous commencez à vous fatiguer, vous négligez vos contacts sociaux et vos hobbys. Vous pouvez ainsi récupérer le soir. Mais vous avez de plus en plus de mal à vous endormir et à faire de longues nuits.

3. Vous vous impliquez de plus en plus

Vous travaillez encore plus dur car vous remarquez que sinon, vous n’y arriverez pas. En plus, vous tenez à ce que tout se déroule comme prévu. Vous êtes de plus en plus fatigué, frustré et irrité. Vous remarquez, à votre grand désarroi, que vous faites parfois des bêtises. Vous tentez de garder le contrôle mais cela devient de plus en plus pénible et requiert trop d’énergie.

Des maux physiques vous assaillent, comme mal de tête et raideur des muscles, mais vous refusez de prendre ces plaintes en considération. Les contacts avec vos collègues et à la maison vous paraissent désagréables et difficiles. On vous demande quelque chose mais vous n’en avez pas envie, car vous n’avez pas le temps pour cela. Le soir, vous vous allongez, épuisé dans le fauteuil et vous zappez d’un programme télé à l’autre, vous ne savez plus rien faire d’autre.

4. Votre image de vous-même décline et vous ne savez plus rien donner

Vous n’êtes plus centré sur vous-même. Vous tentez de dompter votre volonté mais vous parvenez juste à vous traîner au boulot. Rien ne va plus, vous ne ressentez plus rien. Vous êtes prêt à vous effondrer. Cela vous rend malheureux : tout vous demande de l’énergie et vous n’en avez plus.

Tout vous semble de trop. Vous souffrez de sérieux maux de ventre ou d’estomac, de troubles indéfinis voire d’hyperventilation. Ces douleurs entravent votre bon fonctionnement. Vous êtes pris dans une spirale négative et vos pensées à votre propos sont de plus en plus négatives. Mais vous persévérez : « haut les cœurs, vous n’êtes pas une mauviette ! »

5. Plus de carburant.

Là, c’est tout. Vous êtes comme un robot vide, tout creux. La vie n’a plus de sens et ne vaut plus la peine d’être vécue. On ne vous fait plus de compliments, vous vous sentez rejeté (d’abord par vous-même), plus rien ne vous amuse. Que la vie est dure ! Vous pouvez à peine sortir de votre lit, la dépression est à votre porte. A côté des douleurs physiques, vous êtes pris de moments de panique et de crises d’angoisse.

6. Votre corps dit ‘stop’

Alors un beau jour, votre corps réagit et refuse d’aller plus loin. Quelques exemples en pratique : « Tout à coup, je ne sais plus marcher » ; « Un violent mal de dos me laisse à plat, mon corps ne veut plus » ; « Je ne peux plus aller au bureau car je ne sais plus conduire. Je tombe en larmes, un vrai gosse ». « Je n’arrive plus à lire, les lettres dansent sous mes yeux, j’ai très peur. »

Vous ne vous soignez pas, donc votre corps décide d’arrêter. Et que fait-on, maintenant ? C’est un mécanisme de survie car si le corps ne le faisait, combien de temps dureriez-vous encore ? Vous avez progressivement donné trop de vous-même et vous n’avez pas écouté votre corps. Vous êtes complètement épuisé, mentalement, physiquement, émotionnellement. Peu importe les raisons sous-jacentes, il est important que vous vous remettiez, que vous récupériez de l’énergie et que vous appreniez à prendre soin de vous. »

Sources : http://www.ligtpunt.nl/1/1, http://passionforwork.net/
(kv) – (sc)

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Psychothérapies: La psychologie énergétique : L’avenir de la thérapie ?

Psychothérapies: La psychologie énergétique : L’avenir de la thérapie ? un article très intéressant de Yves Wauthier-Freymann sur Psy.be

contenu: EFT, TAT, tapping, Remap, des techniques de Energy Psychology inspirée par la médecine traditionnelle chinoise (MTC) qui a également influencé le shiatsu, le reiki, etc.

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Psychothérapies: La psychologie énergétique : L’avenir de la thérapie ? un article très intéressant de Yves Wauthier-Freymann sur Psy.be

contenu: EFT, TAT, tapping, Remap, des techniques de Energy Psychology inspirée par la médecine traditionnelle chinoise (MTC) qui a également influencé le shiatsu, le reiki, etc.

 

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Le stress…bon ou mauvais?

Certains y trouvent un stimulant et ont besoin d’une petite dose d’adrénaline pour se sentir performant. Certaines études montrent que le stress peut renforcer certaines capacités cognitives et notamment la mémoire à condition qu’ils surviennent au bon moment. À forte dose le stress a des effets délétères sur la santé et on découvre qu’il serait même appliqué dans l’apparition de troubles Neuro dégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou celle de Parkinson. Un verre ça va trois verres bonjour les dégâts c’est pareil pour le stress.

Exemples Quels sont les sensations familières du stress? 

  • Picotements dans la poitrine.
  • Oppression la poitrine à l’idée de devoir prendre la parole en réunion.
  • Sentiment d’un poids les épaules devant les dossiers qui s’accumulent et qui doivent tous être rendu en fin de semaine.

Exemples de signaux révélateurs du stress

  • Fatigue prolongée, sentiment perpétuel de lassitude
  • Troubles somatiques mineurs qui persistent, saignement des gencives, etc.
  • Tendance à l’indulgence: mange trop, boit trop, dort trop, …
  • Rapports sociaux difficiles: individu grincheux qui évite les amis ou les collègues
  • Le travail devient la préoccupation dominante.
  • Ennui intellectuel: multiplication des erreurs au travail, non-respect des échéances
  • Développement d’un complexe de persécution
  • Réduction des activités de loisirs
  • Perte de confiance en soi, jeu de bluff, remise en cause des valeurs et de sa valeur personnelle
  • Fatigue physique, intellectuelle et sexuelle
  • Le stress provoque des modifications physiologiques

Dans une situation stressante les systèmes cérébraux d’alarme déclenchent la libération d’hormones qui nous prépare à combattre ou fuir une seule dangereuse : 

  • Augmentation de la tension artérielle.
  • Accélération de la fréquence cardiaque.
  • Accélération de la fréquence respiratoire.
  • Perturbations des capacités d’apprentissage et de mémorisation.

Les hormones de stress tels que l’adrénaline et le cortisol améliorent la mémoire ou la dégradent selon le moment où elles sont libérées.

Les hormones de stress renforcent ou affaiblissent les synapses,les connexions entre les neurones.

Les effets du stress dépendent du moment où il se manifeste et de sa durée le moment détermine si l’agent stressant augmentera le rappelle un souvenir ou le perturbera.

Le stress stimule la mémoire qui se produit à peu près en même temps que l’événement à mémoriser et si les hormones de stress et l’événement activent les mêmes systèmes biologiques.

En d’autres termes, le stress de stimule la mémoire que « s’il y a convergence dans le temps et dans l’espace ».

Peu de gens apprennent comment gérer leur stress, ce qui expliquerait pourquoi on sait mal y faire face.

Si les techniques de relaxation telles que le yoga et la méditation peuvent aider, mieux vaudrait apprendre à éviter le stress avant qu’ils ne surviennent.

S’entraîner à gérer son stress pourrait nous permettre de mieux faire face aux aléas de la vie.

Gardons à l’esprit qu’il n’existe qu’une vague relation entre le stress-de réaction physiologique au stimulus perçu comme menaçant-il est déclencheur de notre stress-les stimulus qui nous menace réellement. Un embouteillage me stressait un jour, mais pas le lendemain. Et c’est une bonne chose, parce que cela suggère qu’avec un entraînement approprié une bonne préparation, nous pourrions être capables de faire face aux agents stressants en toute sérénité.

Diverses recherches réalisées depuis quelques décennies suggèrent qu’il existe au moins quatre ensemble de capacités ou compétences qui permettraient à chacun, après les avoir apprises, de mieux pour faire face au stress : le contrôle des sources (réduire ou éliminer les sources de stress), la relaxation (pratiquer des techniques, telles que le contrôle sa respiration ou la méditation), le contrôle des pensées (apprendre a repoussé les pensées irrationnelles et interpréter les événements), et la prévention (planifier sa vie de façon à éviter les causes de stress).

Une large étude menée sur un groupe de 3304 personnes, d’origine ethnique différente, a été mené récemment sur des sujets âgés de 10 à 86 ans.

Le test comprenait 28 questions posées dans un ordre aléatoire et visant à évaluer les quatre domaines de compétences mentionnées.

Le chercheur exprime que  si on lui avait demandé laquelle des quatre compétences de la plus importante, il aurait répondu la relaxation, puis le contrôle des pensées.

Parmi les quatre domaines, la prévention-planification de sa journée où les mois à venir pour éviter les conditions stressantes avant qu’elles ne se présentent est de loin le facteur le plus important parmi les quatre envisagés.

Le deuxième facteur est le contrôle des sources, qui inclut des pratiques telles que déléguer certaines tâches , organiser son espace ou encore bien programmer son emploi du temps, toute démarche que l’on peut qualifier de mesures préventives.

Les deux autres compétences, la relaxation et le contrôle des pensées ne me ne permettait pas d’évaluer le niveau de stress de sujet.

La relaxation, que l’on peut pratiquer avant le stress ou au moment où il survient, semble plus efficace que le contrôle de la pensée, qui a toujours lieu a posteriori.

La conclusion de cette étude est qu’il faut contrôler le stress de façon volontariste.

Inspirez profondément ou compter jusqu’à 10 quand vous êtes stressés, et vous vous sentirez mieux. Mais vous serez bien plus heureux à long terme si vous parvenez à trouver comment éviter les situations qui vous stressent.

Savez-vous gérer votre stress ?

Voilà quelques exemples de questions que l’auteur a posée aux personnes qui ont participé à son test d’évaluation du stress. Pour avoir une mesure approximative de votre compétences dans les quatre domaines proposés, cochez les affirmations qui s’appliquent à vous. Si vous cochez trois ou quatre phrases dans une catégorie donnée, sans doute êtes-vous compétents dans cette catégorie. Pour calculer votre score global, faites la somme de toutes les phrases cochées. Si votre score est inférieur à 12, sans doute devriez-vous vous entraîner à mieux gérer votre stress.

Contrôle des sources de stress.

-J’ai suffisamment d’étagères, de dossiers et de tiroirs à ma disposition.

-Je fais systématiquement passer les tâches importantes avant les tâches moins importantes.

-J’essaye de programmer les rendez-vous et les réunions de sorte qu’ils ne se chevauchent pas.

-Je n’ai pas de mal à organiser mon espace de travail.

Pratique de techniques de relaxation

-Je prévois un temps de relaxation chaque jour.

-Parfois je visualise des scènes apaisantes pour me relaxer.

-Parfois, j’utilise des techniques particulières de respiration pour m’aider à me décontracter.

-Parfois, je contracte et relâche mes muscles pour lutter contre le stress.

Contrôle des pensées 

-J’examine régulièrement les croyances irrationnelles que je peux avoir et j’essaye de les corriger.

-Je suis conscient que mes pensées sont parfois obscures ou irrationnelles.

-Je sais resté calme en me concentrant sur tel ou tel élément de mon environnement.

-Je réinterprète souvent les événements afin de réduire le stress que je ressens.

Prévenir le stress

-J’essaye de lutter contre le stress avant qu’il n’arrive.

-Je réactualise la liste des choses que je dois faire.

-Je consacre quelques minutes de matin à planifier ma journée.

-J’ai une image claire de ce que à quoi je voudrais que ma vie ressemble dans quelques années.

Formations en gestion du stress:

Dimitri Haikin, Psychologue et Formateur spécialisé en gestion du stress