EFT, Remap, TAT et hypnose : des outils efficaces pour se libérer des blocages et combattre stress et burn-out

Un article dans le Magazine d’Uccle Wolvendael sur la Psychologie énergétique : http://issuu.com/wolvendael/docs/w601_single

Issue de la rencontre entre la médecine traditionnelle chinoise (MTC) et des connaissances occidentales en neuroscience, la psychologie énergétique reprend un ensemble d’outils thérapeutiques utilisés en relation d’aide et en psychothérapie pour délivrer des traumatismes et des « nœuds » émotionnels, de manière efficace et rapide. « Ces outils qui recherchent l’équilibre entre corps et psychisme en travaillant directement sur les perturbations énergétiques, opèrent un déconditionnement de nos peurs et de nos pensées négatives bloquantes pour nous permettre de vivre pleinement le moment présent », explique Christian Vrient, formé à la psychothérapie à l’institut Therapeutia.

Notre psychisme, tout comme notre peau, a une capacité de « cicatrisation » émotionnelle qui est parfois perturbée et se forme alors un « nœud  émotionnel » , né de la perturbation énergétique créée par les chocs émotionnels et les événements traumatisants actuels et passés, que la psychologie énergétique va dissoudre. Selon Dawson Church, auteur de « Le génie dans vos gènes », et spécialiste du travail sur le stress post-traumatique des vétérans américains, si un trauma peut être imprimé en nous de manière instantanée, pourquoi des années de thérapie seraient-elles nécessaire pour en être libéré ?

Les outils de la psychologie énergétique dont l’EFT, le Remap, la TAT, axés résolution des problématiques, associés au travail traditionnel de relation d’aide et d’écoute et dans certains cas à l’hypnose ericksonnienne, opèrent des changements profonds dans l’ancrage neurochimique des émotions, pensées et comportements.

Des articles scientifiques dans le Journal of Nervous and Mental Disease et les études et recherches scientifiques de David Feinstein, Bruce Lipton ou encore Fred Gallo, ont démontré l’efficacité de ces techniques d’avant garde.

Très efficaces dans le traitement du stress et du burn-out, les outils de psychologie énergétique, pour dépasser le cadre du coaching et du développement personnel, et résoudre des problématiques complexes telles que stress post-traumatique, addictions, phobies ou encore troubles de l’attachement, exigent d’être mises en œuvre par des thérapeutes formés à une approche clinique telle qu’enseignée à l’institut Therapeutia, reconnu par l’APEC, Association francophone de Psychologie Energétique Clinique.

Burn out, la descente aux enfers

Testez vos risques liés au burn-out

Burn out, la descente aux enfers

Selon certaines études, entre 5 et 9 % de la population serait au bord de l’épuisement professionnel et menacerait de « griller un fusible » – l’une des traductions admises du mot anglais « burn out ». Ses conséquences peuvent être dévastatrices et personne n’est à l’abri, même si certains facteurs de risque doivent être réunis pour le favoriser. En voici deux témoignages édifiants, dont les auteurs ont souhaité rester anonymes.
Philippe Berkenbaum – Illustration Pascal Lemaître

Jean-Paul, ex-cadre supérieur: «Je n’arrivais plus à me battre»
Ce jeudi matin-là, comme tous les précédents, Jean-Paul (prénom d’emprunt), la quarantaine, participe à la réunion hebdomadaire du comité de gestion de son entreprise, dont il dirige l’un des principaux départements depuis dix ans. Une lourde responsabilité : ce département assure plus de la moitié du chiffre d’affaires de la société. Or, les résultats sont mauvais. « Je sentais monter la pression, raconte cet ancien cadre supérieur. Les chiffres étaient en baisse et le stress de plus en plus présent. Je n’avais plus les bonnes réactions créatives, je n’arrivais plus à me battre, je sombrais dans une sorte d’apathie. J’étais pourtant très investi dans mon travail. Mais j’avais l’impression de surfer, de me laisser porter, déborder. Je n’étais plus à la hauteur. » Depuis des mois, Jean-Paul dort mal. Picole, parfois. Il supporte de plus en plus mal les jeunes collègues qui essaient de le dépasser d’un côté, les dirigeants qui le sermonnent de l’autre : « Y a qu’à faire ceci, il faudrait faire cela… » Jusqu’à ce jeudi fatidique. « J’annonçais une fois de plus des résultats plombés et le départ de deux gros clients, que je jugeais difficiles à remplacer. Mon patron m’a rétorqué que c’était mon boulot. J’ai vu rouge. » Jean-Paul s’emporte violemment. Claque la porte : « Débrouillez-vous sans moi ! ».
Il ne remettra jamais les pieds chez son employeur.

Des idées très noires
C’est le début d’une descente aux enfers. « Du jour au lendemain, j’ai totalement lâché prise. » Pendant un an, ce ne sont que cocktails d’alcool, de médicaments, de séjours en institutions psychiatriques, d’accidents de voiture et d’appels désespérés au milieu de la nuit. Ses proches le soutiennent, lui tendent la main. « Sans mes enfants, j’y serais resté. J’ai eu des idées très noires. » Mais le fait d’être entouré ne suffit pas. « C’est toi qui dois franchir le pas pour remonter la pente. Tu dois te faire violence. Au fond de la piscine, personne d’autre ne peut donner l’impulsion qui te fait remonter. » Le déclencheur fut une nuit en cellule de dégrisement, menottes aux poignets, flanqué d’autres pochards. « L’élément de trop. Je me suis dit : ‘Tu te reprends ou tu te flingues’. J’ai choisi la première option. » Jean-Paul arrête de boire, s’inscrit aux Alcooliques Anonymes. Repart à la conquête d’un emploi – entretemps, il avait perdu le sien. Galère. « Tout le monde savait ce qui m’était arrivé, dans mon milieu professionnel. » Il décroche deux ou trois jobs, rien de comparable avec sa vie professionnelle antérieure. Pas folichon. Jusqu’au jour où il décide de changer radicalement pour devenir prof. Depuis, Jean-Paul revit. « J’ai changé d’échelle de valeurs, je ne pense plus à la carrière ni au salaire. Je me sens plus fort, j’ai retrouvé un équilibre, j’apprécie des plaisirs dont je me privais avant : le sport, les amis… Je suis capable de plaisanter sur ce qui m’est arrivé. Si j’avais eu le cran d’être lucide par rapport à mon insatisfaction professionnelle, si je n’avais pas négligé les signes avant-coureurs, le stress, l’insatisfaction professionnelle, la fatigue, rien ne serait sans doute arrivé. » Il serait parti avant.

Michelle, journaliste: « Le burn out survient quand on ne sait plus dire non»
« J’ai toujours adoré mon métier de journaliste de terrain, raconte Michelle (prénom d’emprunt), journaliste dans un grand média belge. Quand j’ai accédé à des fonctions à responsabilité, je me suis vite ennuyée. Je ne me sentais pas bien. J’avais envie de faire moi-même plutôt que de gérer les autres. L’environnement était très conflictuel, c’était agressif, ça ne me convenait pas. La charge était trop lourde, c’était fatigant, j’étais crevée. »
Survient un événement dans sa vie affective, qu’elle qualifie aujourd’hui d’anodin. À l’époque, c’était un vendredi soir, ça a provoqué un choc émotionnel. « Sur le moment, j’ai ressenti de la colère. Le lundi suivant, je ne me sentais pas bien. Je suis allée travailler mais à midi, incapable de rester, j’ai pris mes affaires et je suis rentrée. Chez moi, je me suis effondrée. J’ai dormi tout l’après-midi. » Le lendemain, Michelle consulte, presque honteuse : « Je me disais : tu n’as rien, c’est ridicule ! » Face au médecin, elle peine à articuler quelques mots avant d’éclater en sanglots. « Il ne lui a pas fallu longtemps pour estimer que j’avais tous les signes de la dépression. Y compris les idées de suicide. J’ai pourtant refusé de voir un psy. Mon médecin me connaissait bien, il ne m’a pas lâchée. Heureusement, parce que c’est là que j’ai plongé. »

Une souffrance invisible
Pendant un mois, Michelle dort tout le temps. Puis elle traverse une période de mal-être profond. « Comme une vague grise qui envahit le corps et le cerveau. J’étais coupée de la réalité, avec l’impression constante de ne pas pouvoir passer la minute suivante. » Il y a de courts moments de répit dans la journée. Et un psychologue, tout de même, qui l’aide « à ressentir les choses ». Michelle vit quatre mois « dans un état critique » mais arrive vaguement à gérer la maison et les enfants. Car la vie continue. « C’est une souffrance invisible, que beaucoup de proches ne comprennent pas ».
Il a fallu 6 mois pour que reviennent « des petits moments de lumière ». Fugaces. Avec une thérapie, le lent processus de reconstruction a pu commencer. « J’ai compris que le burn out survient quand on ne sait plus dire non. On subit. On se dit qu’on est fort, on se ment à soi-même. C’est comme un train fou dont on n’arrive pas à descendre. » Jusqu’à foncer dans le mur. « Il m’a fallu être cassée en mille morceaux pour pouvoir remettre le compteur à zéro. Au bout du tunnel, tu te demandes ce que tu vas faire de ta vie. Si tu parviens à te dire ‘plus jamais ça !’, c’est gagné. »
Plus jamais faire un boulot qu’on n’aime pas. Plus jamais travailler sans plaisir. Plus jamais ne pas se respecter. Plus jamais se demander si les autres automobilistes ont envie, eux, d’aller travailler le matin. Plus jamais rentrer du boulot en pleurant. Huit mois après son départ, Michelle est redevenue journaliste dans le même média. Elle se sent encore fragile. Mais elle a le sentiment de « jouer le bon rôle dans le bon film ». Et quand les larmes viennent, elles sont thérapeutiques. « J’ai retrouvé de la légèreté. »

source: Burn out, la descente aux enfers, Psychologies Magazinehttp://www.psychologies.be/fr/_/vivre-ensemble/travail/burn-out-la-descente-aux-enfers-r720