Burn-Out : Comment j’ai choisi mon psychothérapeute

Un témoignage intéressant et parlant:

« Je n’ai pas choisi mon thérapeute à la légère. Je ne connaissais pas les techniques correspondant à chaque type de thérapie et je n’ai pas eu le courage, ni l’envie de m’y attarder. »

« Le critère de sélection qui allait guider mon choix était l’expérience. »

« Il me fallait une personne mûre en face de moi, avec de l’expérience, de la sagesse, de l’humilité, de l’écoute et suffisamment de recul. »

« Je choisirai le psychothérapeute qui sait chercher et rechercher avec moi les failles de ma personnalité et de mon parcours, qui m’ont conduite à l’épuisement professionnel. »

« Je choisirai le psychothérapeute qui dialogue et qui ne détient pas la vérité ; celui qui accepte de se tromper aussi. »

« Je me suis tout de suite mise en contact avec une personne »… qui m’a été recommandée par une association spécialisée dans le burn-out:

J’ai pu contacter 3 spécialistes et la première question que je leur ai posée était la suivante :

« Est-ce que vous traitez les cas de burn-out et d’épuisement professionnel ? »….

Pendant 8 mois, mon psychothérapeute et moi avons travaillé sur ma personnalité, sur des mécanismes et des habitudes bien ancrés qu’il a fallu défaire. Des injonctions liées à l’éducation qu’il a fallu lever.

Mo thérapeute … »est quelqu’un de mûre, avec une expérience certaine de la vie et beaucoup de profondeur. C’est quelqu’un en qui j’ai eu confiance car elle a su relever justement ce qu’il fallait résoudre. Le dialogue s’est installé aisément et je me suis sentie comprise… »

« Aujourd’hui, j’ai cessé d’aller la voir. J’ai eu besoin de recul et surtout, de m’éloigner de moi-même ; faire des introspections est fatiguant, mais nécessaire, voire vital. Quand bien même, j’ai eu besoin de légèreté et de vivre à nouveau ce vers quoi me guide ma nouvelle énergie. »

« Comprendre, digérer, accepter est une chose. Mais il est essentiel de bien l’avoir intégré. »

« Je sais que je ne suis pas à l’abri et que j’ai toujours besoin de faire des retours sur moi-même. »

« J’ai appris surtout qu’il faut être à l’écoute de son corps, qu’il faut connaître ses limites et que se faire respecter, ça s’apprend. »

« Exister en vivant et en réalisant ses propres désirs, c’est un travail de longue haleine.Et quelquefois, il faut passer par des épreuves aussi dures que le burn-out pour reconnaître que l’on n’était pas sur le bon chemin. »

« Aujourd’hui, je suis en bonne voie, car à jamais plus proche de ma voix intérieure ! »

 

Un témoignage de Stéphanne sur http://stephanne.over-blog.com/article-13839896.html

 

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